21 juin 2010

WOMANITY

L'échec de Womanity c'est l'échec de toute une industrie qui, au lieu de prendre exemple sur la Haute-Couture, s'obstine à lancer un parfum comme un produit d'hygiène. C'est aussi l'échec d'une ribambelle d'intervenants incapables de tisser un lien affectif avec leur produit.

Le nom : Trop long, trop abscons en français, trop bizarre en anglais, il ne fonctionne pour personne.
Le concept : "Le lien invisible entre les femmes du monde entier." La recherche du plus petit dénominateur commun, typique des méga-lancements, ne se cache même plus, et un pseudo-réseau social accentue le côté fourre-tout.

Le flacon : Autre élément rapporté de ce grand barnum, il est néanmoins fabuleux. Peut-être la seule contribution de l'artiste Mugler.
Le parfum : Une figue à la Flowerbomb, avec un reflet d'Innocent pour le lien de parenté. L'accord sucré-salé est insupportable, et la technologie mise en oeuvre ne l'empêche pas de sentir comme la plupart des nouveautés.

La déception de l'année.

☆ ☆ ☆ ☆

Eau de Parfum 30 ml [49 €] 50 ml [69 €] et 80 ml [89 €].