01 janvier 2020

MÉMOIRE D'UNE ODEUR


Alberto Morillas s'autoparodie.

Les trois premières minutes, Mémoire d'une Odeur sent la peinture fraîche. C'est à la fois déconcertant et excitant, car on s'attend à tout. Au final, cette fameuse odeur n'est pas celle d'un parfum, ni d'une personne, mais celle d'un lait pour le corps.

Après Cologne de Mugler et essence de Narciso Rodriguez, le parfumeur ibérique nous refait le coup du musc diaphane, en beaucoup moins inspiré. La note florale [camomille?] est sourde, sans reflet, et donne à l'ensemble un aspect cosmétique plutôt insipide.

A oublier.

 ☆ ☆ ☆ ☆

Eau de Parfum 100 ml [113 €].